Cette photo est l'exemple type de ce que j'entends par " l'envers du Mundillo" .

Ce Maestro bien connu se prêtait volontiers quelques minutes auparavant au jeu des autographes et des photographes. Mais à l’instant précis où mon objectif le « capte », il ne fait déjà plus partie de notre Monde: je suis seul à deux pas de lui. Dans une seconde il s’avancera sur le sable du « ruedo ».  Comme par magie, l’homme accessible s'est éloigné des sourires forcés, des autographes et des photographes .

    A quoi pense t-il?

Julián López dit « el Juli », matador de son état, est à des années-lumières de mon appareil.  Au moment  où seul dans l’ombre je presse le déclencheur, dans un  instant non pas volé mais suspendu, mon cœur bat la chamade...

  A quoi pensait-il à ce moment précis? J'ai beau scruter cette photo des centaines de fois la question reste pour moi sans réponse. Voilà pourquoi je prends ces clichés que je propose dans la galerie de photos. Leur  interprétation est à la guise de chacun et ne cessera de changer selon l'instant. Alors, elle deviendra une ode  à la beauté… à la tragédie?

        Vers ce rêve inaccessible : Le Mondes des "toros" .

Julian Lopez El Juli en Bayona